Le 4 décembre, Annalisa Cappellini a abordé un sujet brûlant dans le cadre de sa chronique sur BFM Business : un amendement au budget 2026 soumis par plusieurs sénateurs italiens. Ce texte vise à modifier la manière dont la gestion des réserves d'or de l'Italie est effectuée, plaidant pour que cet or soit considéré comme un bien appartenant au peuple italien.
Cette proposition législative soulève des questions importantes sur l'accès et l'usage de l'or national, un actif stratégiquement crucial dans le contexte économique actuel. Selon un rapport du Monde, cette initiative vise à renforcer la transparence et à impliquer le public dans les décisions concernant cet actif précieux. Les sénateurs plaident pour une forme de gestion plus démocratique qui pourrait inclure des consultations publiques.
Expert en finances publiques, Jean Dupont souligne que cette démarche pourrait être un tournant dans la façon dont les citoyens perçoivent leur patrimoine national. "L'or ne devrait pas être vu comme un simple actif économique, mais comme une ressource qui appartient à tous les Italiens", affirme-t-il.
La question de la gestion des réserves d'or n'est pas nouvelle. Dans plusieurs pays européens, des débats similaires ont eu lieu afin de redéfinir la manière dont les ressources publiques sont administrées. L'exemple de l'Allemagne, qui a récemment réagi à des pressions similaires avec une transparence accrue, pourrait servir de modèle pour l'Italie.
Dans ce contexte, la voix d'Annalisa Cappellini résonne comme un appel à la mobilisation citoyenne. Les Italiens doivent-ils revendiquer un meilleur contrôle sur leurs ressources ? Les réponses à cette question devraient alimenter les discussions dans les mois à venir, alors que le pays traverse des défis économiques significatifs.







