La coiffure continue d'exercer un fort attrait sur les jeunes, mais un problème majeur persiste : un taux de fidélisation alarmant. En Sarthe, comme dans d'autres régions de France, de nombreux apprentis coiffeurs envisagent de quitter le métier peu après leur formation. Un récent rapport du Conseil national des entreprises de coiffure révèle que seulement un tiers des jeunes coiffeurs envisagent de rester en salon, tandis que près de 40 % envisagent un changement de carrière.
Lors d’un concours régional au centre culturel Maurice-Termeau de Sillé-le-Guillaume, cet élan qui unit les jeunes talents met en lumière un constat inquiétant pour le secteur. Cette profession nécessite une passion certaine : il faut vraiment aimer ce que l'on fait
, a commenté Cécile Beuchard, présidente départementale de l'Union nationale des entreprises de coiffure en Mayenne, tout en soulignant les difficultés accrues liées au travail qualifié.
Des témoignages recueillis sur le terrain confirment cette tendance. Les jeunes coiffeurs se heurtent à des conditions de travail souvent exigeantes et à une rémunération jugée peu satisfaisante. Un appel à l'action s'impose pour améliorer la situation et offrir des perspectives d'avenir plus attrayantes. Les experts du secteur, comme ceux du CNEC, suggèrent des révisions des structures de formation et des meilleures pratiques pour offrir un environnement de travail plus enrichissant et durable.







