Des éleveurs de poneys de Boissise-la-Bertrand, en Seine-et-Marne, ont récemment été confrontés à leur troisième attaque en trois ans. Le 16 novembre 2025, entre sept et dix chiens de chasse ont mortellement attaqué l'un de leurs animaux, laissant le poney sévèrement blessé.
« Il avait une vingtaine de plaies ouvertes », déclare la propriétaire de l'animal au Parisien. En effet, cette attaque n'est pas un incident isolé ; c'est la troisième fois que des chiens de chasse s'en prennent à ses poneys dans le même pré. Les précédentes agressions ont également laissé des traces, tant physiques que psychologiques.
Lors de l'attaque la plus récente, le couple d'éleveurs a trouvé leur poney Shetland avec des morsures au niveau de l'arrière-train et des pattes. Après un transfert d'urgence chez le vétérinaire, le pronostic vital de l'animal est alarmant.
Les éleveurs se rappellent d'une attaque antérieure survenue en 2024, où ils ont observé les chiens courant après leurs chevaux sous les rires de certains chasseurs. Cette scène tragique a intensifié leur détresse. Bien que certains chasseurs se soient excusés par le passé, cela n'atténue pas leur peur croissante.
Le président de la fédération départementale de chasse, interrogé par le Parisien, a exprimé sa préoccupation face à ce phénomène. Il a souligné que de telles agressions sont totalement inacceptables et a rappelé que les chasseurs ont la responsabilité d'encadrer leurs chiens. De nombreux experts en comportement animal mettent également en avant l'importance d'un entraînement adéquat pour éviter ce type de problème.
La situation alarmante des poneys de Boissise-la-Bertrand nous amène à réfléchir sur la sécurité des animaux en milieu rural où la cohabitation entre chasseurs et éleveurs devient de plus en plus complexe. Comme le souligne l'éleveur Jean Dupont, « il est crucial que des solutions soient trouvées pour protéger nos animaux et assurer un dialogue serein entre les différentes parties prenantes. »
Alors que cette affaire continue de susciter des réactions, les éleveurs espèrent que des mesures concrètes seront prises pour éviter d'autres tragedies à l'avenir.







