La cour d’assises de Mont-de-Marsan examine depuis le 4 décembre un cas de violences conjugales particulièrement alarmant. Un homme de 26 ans, incarcéré depuis près de deux ans, est accusé de viol et d'actes de torture envers ses compagnes. Deux jeunes femmes, assises sur le banc des parties civiles, relateront les sévices inhumains qu'elles ont subis durant leurs relations avec l'accusé.
Le dossier d'accusation, rapporté par Sud Ouest, met en lumière des faits d'une gravité extrême. La première plaignante évoque un viol, des coups répétés, ainsi que des brûlures infligées par cigarettes sur son corps. La deuxième victime partage aussi son cauchemar, décrivant des agressions physiques avec une circonstance aggravante de récidive, ce qui alourdit les charges contre l’accusé.
Une enquête déclenchée par des blessures visibles
La révélation de cette affaire s'est faite suite à un passage aux urgences de l'une des victimes. Le personnel soignant, préoccupé par les traumatismes visibles, a alerté les autorités, ce qui a conduit à une enquête. La législation française qualifie de crimes les violences accompagnées d'actes de torture, comme l'explique le Code pénal, imposant des peines pouvant aller jusqu'à la réclusion criminelle à perpétuité.
Des experts en violences conjugales, soutenus par des associations comme Fédération nationale des femmes victimes de violences, soulignent l'importance de porter ces crimes à la connaissance du public afin de briser le silence qui entoure souvent ces tragédies. Les témoignages courageux de victimes permettent d'informer et d'éduquer, et d'inciter les autres à chercher de l'aide.
Le procès, qui se poursuivra jusqu'au 8 décembre, est un moment clé pour faire entendre la voix des victimes et souligner les impacts destructeurs des violences conjugales. La société française doit faire face à ces réalités troublantes, et chaque témoignage compte dans la lutte contre ce fléau.







