Un policier de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a tragiquement mis fin à ses jours avec son arme de service sur un site du ministère de l'Intérieur situé en Essonne, comme l'a rapporté le parquet d'Evry. Cet événement, survenu le lundi 1er décembre 2025, représente au moins le quatrième suicide d'un fonctionnaire des services de renseignement intérieur cette année.
Selon des sources judiciaires, un enquêteur a été dépêché sur les lieux pour examiner les circonstances de ce drame. Jusqu'à présent, il semble que l'homme se soit en effet suicidé avec son arme de service. Ces événements tragiques soulèvent de nombreuses questions concernant le bien-être mental des agents de la sécurité intérieure. Le constat est alarmant : depuis le début de l’année, trois autres policiers de la DGSI se sont donnés la mort sur leur lieu de travail à Levallois-Perret, deux en janvier et un en juin, selon le rapport du ministère de l'Intérieur.
En 2024, la situation ne s'était pas améliorée, avec 27 policiers et 26 gendarmes trouvant la mort par suicide. Les syndicats de police, tirant la sonnette d'alarme, appellent à une prise de conscience sur les enjeux psychologiques auxquels sont confrontés ces professionnels. Une enquête nationale sur la santé mentale des forces de l'ordre pourrait être envisagée, au vu des tragédies répétées.
Comme l’indique un rapport de France Bleu, le stress, la pression et les exigences du métier rendent la vie quotidienne des policiers de plus en plus difficile. Philippe Capon, secrétaire général d'un syndicat de police, a déclaré : "Il est impératif d'instaurer des mesures de soutien psychologique efficaces. Nos collègues doivent être en sécurité, non seulement sur le terrain, mais aussi dans leur esprit." Cette tragédie récente incite donc à réfléchir à des solutions durables pour prévenir de futurs drames.







