Le 22 novembre dernier, une situation pour le moins inattendue s'est déroulée au domicile de l'ancien président François Hollande et de sa compagne Julie Gayet à Paris. Deux individus, arrêtés peu après, sont désormais sous le coup d'une mise en examen pour "vol en bande organisée".
Au cœur de l’intrusion, deux hommes, apparemment en quête d'abri pour échapper au froid, ont profité d'un portail ouvert et d'une porte d'entrée non verrouillée. Croyant entrer dans un squat, ils ont rapidement réalisé, à l'intérieur, que le logement était confortablement chauffé. Après un premier passage sans vol, l'un des intrus est revenu pour récupérer sa vapoteuse oubliée, et a profité de l'occasion pour s'emparer d'une montre et d'un iPad.
Ce que les cambrioleurs ignoraient, c'est qu'une surveillance policière était en cours, bien que, selon des sources proches du dossier, un "bug de 30 minutes" dans le système de vidéosurveillance les ait empêchés de réagir à l'effraction. Les agents, déplacés à l'autre bout de la rue pour calmer des plaintes de voisins, étaient en réalité aux abonnés absents au moment des faits.
Les deux suspects, d'origine algérienne et sans antécédents judiciaires, ont été appréhendés grâce à des méthodes de pointe utilisées par la police, incluant l'utilisation d’un Imsi-Catcher. Lors de leur interrogatoire, ils ont affirmé avoir ignoré l'identité du propriétaire des lieux.
Suite aux perquisitions, la montre volée a été retrouvée, mais l'iPad a été rapidement revendu pour une somme dérisoire. François Hollande a souligné qu'il ne contenait aucune donnée sensible, minimisant ainsi l'impact de ce cambriolage sur sa vie personnelle et professionnelle.
Cette affaire soulève des questions sur la sécurité des personnalités publiques, un sujet abordé par plusieurs experts en sécurité. Selon une étude relayée par Le Monde, la modernisation des dispositifs de sécurité des personnalités politiques est plus nécessaire que jamais pour prévenir de tels incidents.







