Le 22 novembre 2025, François Hollande, ancien président de la République française, a été victime d'un cambriolage au sein de son domicile situé dans le XXe arrondissement de Paris, où il réside avec sa compagne, Julie Gayet. Ce qui interpelle, c'est que cette intrusion s'est produite alors que la porte d'entrée et le portail étaient laissés déverrouillés, selon des informations révélées par BFMTV.
Les détails du cambriolage soulèvent des questions sur la sécurité entourant le domicile de l'ex-président. Selon des sources proches de l'enquête, les cambrioleurs ont facilement pénétré dans le logement grâce à une faille évidente : le portail grand ouvert et la porte d'entrée non verrouillée. Cela a permis aux voleurs de ne pas rencontrer de résistance majeure.
Une surveillance insuffisante
Les informations recueillies indiquent que des agents de sécurité, censés veiller sur le périmètre, étaient en réalité assez éloignés du lieu au moment des faits. Le Canard Enchaîné rapporte que, peu avant le cambriolage, des voisins s’étaient plaints du bruit incessant généré par ces agents, ce qui a conduit à un retrait de leur part. Ainsi, la surveillance, pourtant cruciale, s'est avérée insuffisante au moment opportun.
Un cambriolage rapide et audacieux
Les cambrioleurs ont agi avec une efficacité redoutable. D'après les images de vidéosurveillance, ils sont entrés dans le domicile à 19h52 et en sont ressortis à 19h58, emportant une montre et un iPad. Ce qui est encore plus étonnant, c'est qu'un des voleurs est retourné sur les lieux à 20h25 pour récupérer une vapoteuse oubliée, témoignant d'un certain degré d'insouciance.
Des arrestations rapides
Peu de temps après le cambriolage, deux hommes âgés de 30 et 32 ans ont été arrêtés et placés en détention provisoire. Ils ont été mis en examen pour vol en bande organisée, et une montre a été retrouvée durant les perquisitions, puis restituée à François Hollande. Ce retour au calme soulève encore des questions sur l'efficacité de la sécurité personnelle des personnalités publiques dans un pays où, en théorie, la sécurité devrait être primordiale.
Cette affaire a suscité de nombreuses réactions, allant d'une indignation publique face à la laxité des mesures de sécurité à une interrogation plus large sur la protection des personnalités politiques en France. Des experts en sécurité recommandent de repenser complètement la manière dont les anciens chefs d'État sont protégés dans le cadre de leur vie privée.







