Le 23 octobre 2025, à Franconville (Val-d’Oise), une dispute violente a failli déboucher sur une tragédie. Sébastien*, âgé de 38 ans, a été accusé d'avoir menacé sa femme et ses beaux-parents avec un katana, provoquant l'intervention de la police nationale.
Lors d'une audience au tribunal correctionnel de Pontoise le 8 décembre, l'homme a été condamné à deux ans de prison avec sursis probatoire pour « violences aggravées et menaces de mort ». Ses actes ont été décrits par sa belle-famille comme « une explosion de colère inouïe ». La présidente du tribunal a souligné l'extrême dangerosité de la situation, notant : « Nous sommes passés à côté d'un homicide. »
Des tensions qui explosent
La soirée avait commencé calmement, mais tout a changé avec l'arrivée des parents de Marie*, la compagne de Sébastien. En proie à une rage incontrôlable, celui-ci s'est violemment attaqué à son beau-père, Yves, âgé de 69 ans. « Il m'a mis au sol et m'a frappé à plusieurs reprises », a déclaré Yves lors du procès. Ce dernier a subi une plaie au front et a été déclaré en incapacité totale de travail pendant cinq jours.
Mais l'incident ne s'est pas arrêté là. Sébastien, dans un accès de rage, s'est emparé d'un katana et a menacé sa femme et sa belle-mère. « Je vais tous vous égorger si vous ne partez pas », aurait-il crié. Un acte qui a profondément marqué la vie de la famille.
Un passé troublé
Marie a raconté aux juges que Sébastien avait souvent des colères irrationnelles, exacerbées par une dépendance au cannabis. Selon elle, il avait récemment commencé un processus de sevrage, provoquant une fragilité émotionnelle. « Il avait l'air particulièrement tendu. Je savais que ça allait mal finir », a-t-elle déclaré.
L'avocate représentant les parties civiles a insisté sur le fait que l'impact de ces violences pourrait laisser des séquelles durables, en particulier pour les enfants du couple. « L'état psychologique des enfants doit être une priorité dans ce type de situation », a-t-elle ajouté.
Une condamnation avec sursis
À l’issue des délibérations, le tribunal a imposé à Sébastien une obligation de soins et une interdiction d’entrer en contact avec sa famille. Sa défense a mis en avant sa prise de conscience et son regret, mais cela n’a pas suffi à atténuer la gravité des actes commis. À la sortie du tribunal, celui-ci a exprimé des excuses, mais des questions subsistent quant à la sécurité des membres de la famille. Cette affaire illustre malheureusement les dangers de la violence domestique en France, un sujet qui ne cesse d’inquiéter les autorités et les spécialistes.
*Les prénoms ont été modifiés.







