Elon Musk s'est une nouvelle fois mis en porte-à-faux avec les régulations européennes, dénonçant l'Union européenne et plaidant pour sa dissolution après que la Commission européenne a infligé une amende de 120 millions d'euros à X, son réseau social, pour tromperie et manque de transparence.
« L'UE devrait être abolie et permettre aux États membres de regagner leur souveraineté », a-t-il déclaré sur son compte X. Selon Musk, cette réduction de l'influence européenne permettrait aux gouvernements de mieux servir leurs citoyens. Cette amende a été infligée dans le cadre du règlement européen sur les services numériques (DSA), qui vise à accroître la responsabilité des plateformes numériques.
Les principaux reproches de l'UE concernent l'utilisation des coches bleues sur X. Initiée par Musk après le rachat de Twitter en octobre 2022, cette pratique a été largement critiquée pour avoir brouillé la distinction entre comptes vérifiés et non vérifiés, compromettant la crédibilité des informations sur la plateforme.
Outre les coches bleues, la Commission européenne a aussi reproché à X son manque de transparence concernant les publicités, notamment en ne fournissant pas assez d'informations sur les annonceurs, mais également en restreignant l'accès aux données internes pour les chercheurs accrédités.
Les réactions aux décisions de l'UE ne se sont pas fait attendre, notamment du côté de la droite américaine. JD Vance, vice-président américain et proche de Musk, a accusé l'UE de sanctionner X pour ne pas avoir cédé à la censure, qualifiant ces actions de « nuisibles à la liberté d'expression ». « L'UE devrait plutôt encourager des entreprises américaines que de les attaquer pour des raisons futiles », a-t-il ajouté.
Les récentes déclarations de Musk reflètent son mécontentement croissant face aux régulations qu'il considère comme excessives. « L'Europe se laisse aller vers le néant », a-t-il tweeté, dénonçant la réglementation excessive de l'UE. Cette lutte entre Musk et les régulations européennes soulève des questions plus larges sur la manière dont les gouvernements peuvent agir pour encadrer les géants du numérique sans nuire à l'innovation et à la liberté d'expression.







