Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux a révélé un incident surprenant lors du dernier concours Miss France. Dans cette séquence filmée, deux candidates, Julie Zitouni, Miss Provence, et Aïhona Lahitete, Miss Aquitaine, se moquent de leurs concurrentes en utilisant des termes peu flatteurs. Cette situation a provoqué une onde de choc parmi les internautes et les fans de l'événement.
Philippe Caverivière, humoriste et juré du concours, n'a pas tardé à commenter cette affaire. D'une ironie mordante, il a déclaré : "J'étais persuadé que les Miss étaient pour la paix dans le monde". Les propos des deux candidates, qualifiant leurs rivales de "grosses putes", ont été défendus par Aïhona qui a précisé qu'il s'agissait d'une expression métaphorique pour désigner une chanceuse. "Excuse-nous, Françoise Sagan", a ajouté Caverivière astratégiquement.
Pour comprendre cette situation, il faut rappeler que le concours Miss France est souvent perçu comme un événement glamour véhiculant des valeurs de camaraderie et d'élégance. Cependant, cette vidéo montre un autre visage. La critique des réseaux sociaux a été instantanée, certains évoquant un décalage entre l'image idéale des candidates et la réalité. Selon le sociologue Jean-Pierre Machelon, "ces insultes révèlent une pression stressante autour des concours de beauté, où l'authenticité se heurte à l'attente des spectateurs".
Caverivière a même partagé une anecdote humoristique, se moquant des confusions de langage courantes. "Ce matin, j'étais avec Isabelle Saporta à la machine. Elle m'a dit : 'J'ai commandé un Balisto. Il y en a deux qui sont tombés'. J'ai répondu : 'Dis donc, t'es quand même une sacrée grosse pute.' Oh, excusez-moi, j'ai encore confondu", a-t-il plaisanté, ce qui illustre bien la tendance à la dérision face à des comportements jugés déplacés.
Cette polémique soulève de nombreuses questions sur la représentation des femmes dans les compétitions de beauté. Peuvent-elles être à la fois des ambassadrices de la beauté et captives d'une culture de rivalité? L'évolution de ces événements dans une société où les valeurs de respect et d'empathie sont mises en avant sera à suivre de près. La suite de l'histoire dépendra de la réaction des organisateurs et du public face à cet incident.







