En vue des élections municipales de mars 2026, la gauche toulousaine, à l'exception de La France Insoumise (LFI), a annoncé son soutien à François Briançon (Parti Socialiste) pour la mairie de Toulouse. Une coalition rassemblant neuf formations politiques, y compris le Parti Communiste Français et le Parti Radical de Gauche, a été créée pour l'occasion, marquant un moment historique pour la gauche depuis l'élection de Pierre Cohen en 2008.
Régis Godec, un allié écologiste de Briançon, se présentera pour la présidence de la métropole, établissant ainsi un duo synonyme de renouvellement. « C'est un ticket écologiste-socialiste dans un format inédit », a-t-il déclaré, soulignant la complémentarité de leurs candidatures.
Actuellement, Jean-Luc Moudenc, maire divers-droite de la ville depuis 11 ans, a également annoncé son intention de briguer un nouveau mandat, s'opposant notamment à François Piquemal, député LFI. En qualifiant Moudenc de « représentant de l'extrême droite », François Briançon espère mobiliser l'électorat autour de questions cruciales telles que le logement, la démocratie, le pouvoir d'achat, les transports et la sécurité.
Les enjeux de ces élections s'annoncent donc passionnants. Selon plusieurs observateurs, y compris des experts en politiques locales, cette réorganisation au sein de la gauche pourrait représenter une véritable menace pour Moudenc, qui doit désormais redoubler d'efforts pour conserver son siège. Les prochaines mois seront déterminants pour voir si cette coalition parviendra à transformer son unité en victoire lors des urnes.







