Bruno Retailleau, le président des Républicains, a récemment exprimé son opposition au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), qualifiant ce texte de « pire budget depuis des années » lors d'une interview diffusée sur BFMTV. Retailleau a déclaré que ce projet ne répondait pas aux besoins futurs du pays, en affirmant : « Il ne prépare en rien l’avenir ».
Dans ses critiques, Retailleau a mis en avant ce qu'il appelle un « hold-up fiscal », faisant référence à l'augmentation de la Contribution sociale généralisée (CSG). Selon lui, cette mesure est néfaste pour les contribuables et représente un manque d’ambition politique. Il a également déclaré que le texte ne tenait pas compte de la nécessité de réformer le système des retraites en France, le qualifiant de « hold-up social ».
Le sénateur a ensuite soulevé des questions de démocratie en affirmant : « Jamais le pays n’a été autant à droite, jamais un gouvernement, une politique n’a été autant à gauche ». De nombreux experts politiques, comme Jean-Marc Ayrault, ancien Premier ministre, estiment que cette dichotomie illustre le profond fossé qui existe entre les attentes des citoyens et les décisions politiques actuelles.
« Ce texte n’est pas votable », a insisté Retailleau, encourageant ses collègues à considérer des alternatives, comme l’abstention ou un vote contre lors du scrutin prévu le 9 décembre 2025. Cette position pourrait redonner du poids aux discussions autour des finances publiques, particulièrement dans un contexte où les débats sur la gestion budgétaire deviennent cruciaux.
Enfin, alors que les tensions persistent au sein des organes politiques, les prises de parole comme celle de Retailleau soulignent des fractures majeures qui pourraient influencer l’avenir des politiques publiques en France. La nécessité d'un dialogue constructif semble donc plus pressante que jamais.







