Dans un contexte politique tendu, Mathilde Panot, la leader du groupe des députés insoumis, a exprimé sa ferme opposition au budget de la Sécurité sociale pour 2026. Lors d'une déclaration le 9 décembre, elle a souligné que « aucun député se revendiquant de gauche ne devrait valider ce texte », affirmant que son groupe votera intégralement contre le projet.
« Évidemment, notre opposition est totale. Nous sommes déterminés à faire tomber ce budget », a-t-elle déclaré lors d'une séance à l'Assemblée nationale, alors que les débats touchent à leur fin. Les insoumis prévoient également de déposer une motion de censure à la suite de l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PFLSS), une démarche qui pourrait précipiter la chute du gouvernement de Sébastien Lecornu, déjà fragilisé par les critiques.
Les tensions au sein de l'Assemblée sont palpables, avec des députés de divers horizons politiques prenant position. Les opposants au budget pointent du doigt des coupes budgétaires qui, selon eux, mettraient en péril les services essentiels pour la population. Parallèlement, des experts en politique sociale analysent les implications d'un rejet éventuel du PFLSS, mettant en avant les enjeux cruciaux liés aux protections sociales en France.
Ce débat intensifié fait écho aux préoccupations grandissantes des électeurs face à des mesures jugées insuffisantes. Selon Le Monde, la décision de ne pas recourir au 49.3 par le gouvernement complique encore plus la situation. De nombreux députés s'interrogent sur la capacité du gouvernement à rassembler une majorité sur un texte tant controversé.







