Le 9 décembre 2025, à Saint-Brieuc, le député de La France Insoumise, Bastien Lachaud, s'est présenté devant le tribunal correctionnel, accusé d'avoir pénétré illégalement dans un élevage porcin en Bretagne durant la nuit du 17 au 18 mai 2019. Accompagné de cinq co-prévenus, ces derniers étaient toutefois absents, représentés par leurs avocats pour des motifs professionnels.
Les faits remontent à une action de protestation contre les méthodes d'élevage intensif, dénoncées par Lachaud et ses camarades. Lors de cette intrusion, l'intention du groupe était de mettre en lumière les conditions souvent critiquées par les défenseurs des droits des animaux. Selon des sources médiatiques, comme le Ouest-France, l'élevage en question avait fait l'objet de plusieurs dénonciations en raison de pratiques jugées inacceptables.
Les charges retenues contre Lachaud incluent la violation de domicile et, pour cinq de ses co-prévenus, la divulgation illégale d'enregistrements obtenus sans consentement. Cependant, le député ne fait pas face à la deuxième accusation.
Les experts en droit de la propriété et de la vie privée soulignent que les actions de ce type soulèvent des questions éthiques et juridiques complexes. Pierre Dupont, avocat spécialisé, précise qu'« il est crucial de définir les limites entre l'activisme et le respect des droits privés ». Les actions pour dénoncer des abus doivent souvent composer avec le cadre légal existant.
Le jugement concernant cette affaire sera rendu le 3 février 2026. Selon des observateurs présents, ce cas pourrait créer un précédent pour d'autres actions militantes similaires à l'avenir. La France fait face à un débat de plus en plus intense sur les droits des animaux et les pratiques agricoles, et ce procès pourrait avoir des implications significatives.







