Dans un contexte de débat intense au sein de l'Assemblée nationale, la question se pose : faut-il réduire encore le nombre de fonctionnaires pour rembourser la dette ou, au contraire, imposer une taxation plus forte sur les ultra-riches ? Cette problématique est cruciale pour l'avenir de nos services publics, déjà fragilisés par des coupes budgétaires successives.
Les services tels que la santé, l'éducation et la sécurité publique sont essentiels au bon fonctionnement de la société. Or, en réduisant les effectifs des fonctionnaires, on court le risque d'appauvrir des services pourtant fondamentaux pour la cohésion sociale. Jean Aubin, un citoyen engagé, souligne que la situation actuelle ne doit pas être agrandie par une nouvelle réduction du personnel, alors que les moyens manquent déjà. "S'attaquer aux recettes fiscales est tout aussi essentiel", insiste-t-il.
Une étude récente de l’Institut des politiques publiques révèle que les inégalités de richesse en France sont à un niveau alarmant, avec une minorité d'ultra-riches payant souvent moins d'impôts que la majorité de la population. Selon le rapport, introduire des mesures telles que la taxe Zucman pourrait rapporter entre 15 et 20 milliards d’euros, des fonds qui pourraient être réinvestis pour renforcer nos services publics. Cependant, cette proposition a été récemment rejetée par l'Assemblée nationale, soulevant des interrogations sur la volonté politique actuelle face à la justice fiscale.
Des experts en fiscalité, comme Thomas Piketty, évoquent de manière répétée l'importance d'une imposition plus équitable, affirmant que "un impôt juste et progressif peut restaurer la confiance dans le système et garantir un équilibre social". La question n'est donc pas seulement financière, mais également éthique : que voulons-nous pour l'avenir de notre société ? La réponse à ce dilemme pourrait bien définir les contours de la France de demain.







