À l'approche de la saison de ski, les copropriétaires de la résidence du Valentin à Gourette tirent la sonnette d'alarme sur l'absence de consignes d'évacuation claires. Bien qu'un système d'alerte sophistiqué, incluant des capteurs de vibrations et des sirènes, ait été installé pour surveiller la structure, il semble que les résidents et les vacanciers soient laissés dans l'incertitude.
Éric Moisan, co-président de l'Association des copropriétaires, exprime son mécontentement face à cette situation pour le moins troublante. « En cas de danger, nous avons des capteurs et des sirènes, mais pour l'instant, aucun plan d'évacuation n'est affiché », déplore-t-il. Il ajoute avec inquiétude : « Si une alerte se déclenche, nous ne savons pas où envoyer les gens. C'est incompréhensible. » Selon lui, le point d'évacuation pourrait même être le plus dangereux : « Si nous les dirigeons vers la plateforme, c'est risqué. »
Cette inquiétude est d'autant plus alarmante que le système d'alerte a coûté près de 100 000 euros. Moisan insiste sur la nécessité d'informer non seulement les copropriétaires, mais aussi les locataires : « L'information doit être clairement transmise, surtout vu l'ampleur de l'investissement. »
Bizarrement, la préfecture de la région affirme qu'un exercice d'évacuation a été réalisé au printemps dernier, bien que de nombreux membres de l'Association soutiennent qu'il ne s'agissait que d'un test des sirènes. Elle estime qu'aucun plan d'évacuation n'est nécessaire à ce jour, mais les craintes persistent, d'autant plus que des faiblesses structurelles avaient déjà conduit à la fermeture des parkings en 2019.
En éclaircissant cette situation préoccupante, les autorités devraient non seulement assurer la sécurité des résidents, mais aussi rétablir la confiance des copropriétaires. D'après les experts en sécurité, une communication claire est cruciale : « En matière de sécurité, l'information préventive est essentielle pour réduire les risques », soutiennent-ils.







