À partir du 7 décembre, les détenteurs de couteaux zombies en France doivent se rendre dans un commissariat ou une gendarmerie pour se défaire de cette arme désormais illégale. Ce décret, instauré en septembre dernier, s'inscrit dans une démarche préventive face à l'escalade des violences, particulièrement parmi les jeunes dans les environnements scolaires.
Le couteau zombie, une lame dentelée et imposante d'une longueur pouvant atteindre 50 cm, est devenu emblématique des actes de violence récemment observés. En réponse à cette tendance inquiétante, la police a lancé une campagne d'information pour mobiliser et alerter le public. CNEWS rapporte que l'accessibilité de tels accessoires, aperçus sur des plateformes de commerce en ligne comme Shein, accentue les risques de leur utilisation malveillante.
Le contrôle des armes blanches a été intensifié, notamment à la suite de plusieurs incidents marquants, qui ont poussé les autorités à agir concrètement. Claude Simonetti, un expert en sécurité, prévient que la situation est préoccupante. « Nous observons une montée en puissance de la violence sans précédent. La société doit se responsabiliser, même si cela ne doit pas entraver l'accès à des outils de cuisine », déclare-t-il lors d'une interview.
Les policiers encourageant cette initiative rassurent également les propriétaires de couteaux zombies qu'ils peuvent rendre leurs armes sans crainte de poursuites. La mesure vise non seulement à retirer ces armes de la circulation, mais aussi à sensibiliser la population aux dangers liés à leur détention.
Il est crucial que chacun prenne conscience de son rôle. « La prévention passe par des actions concrètes. Chaque geste compte pour faire reculer la violence », conclut Simonetti. La date du 7 décembre se rapproche, et il est impératif pour les détendeurs de se conformer à ce décret pour contribuer à la sécurité de tous.







