Dans un entretien accordé à L’Équipe le 4 décembre, Florent Houzot, directeur des programmes de beIN Sports, a réagi aux nombreuses critiques formulées par les clubs concernant la programmation des 32es de finale de la Coupe de France.
« Ce qui est insupportable, c’est de toujours se faire critiquer à tort », a déclaré Houzot. Cette affirmation survient à la suite des désaccords exprimés par plusieurs dirigeants de clubs, qui ont mis en évidence la rigidité de la programmation, notamment en raison des contraintes et des dates imposées. Selon Houzot, les clubs devront comprendre que « ce ne sont pas eux qui gèrent la programmation ». Il a précisé que les choix opèrent en respectant des règles d’« exerçabilité » qui sont liées à l’équité sportive.
Les matchs se déroulant du 19 au 21 décembre, Houzot a expliqué que beIN Sports, en tant que principal diffuseur de la compétition pour un montant de 4 millions d’euros par an, devait prendre en compte des critères d’audience lors de la sélection des matchs à diffuser en prime time. « Nous n’avons eu la priorité que sur trois affiches », a-t-il souligné, tentant de justifier la programmation faite par la chaîne.
Des clubs, comme Croix (N3) et Marcq-en-Baroeul (R1), ont réussi à obtenir des modifications de date en raison de circonstances particulières, ce qui suscite des interrogations sur l’équité entre les équipes. Comme observé par des experts en sport, ce type de tensions entre diffuseurs et clubs n'est pas rare, mais il expose les difficultés liées à l'organisation de ces événements, surtout pendant une période de fête où la demande d’audience est cruciale.
Les décisions de la Ligue de Football Professionnel (LFP) et de la Fédération Française de Football (FFF) quant aux dates et heures de match ne sont donc pas triviales, et elles soulèvent des questions sur la gestion et l’équité sportive. À l'approche des fêtes de fin d'année, l'attention se porte sur la capacité des diffuseurs à équilibrer les intérêts commerciaux et les attentes des clubs. Ce conflit pourrait ainsi devenir un point focal dans les discussions autour des droits de diffusion et de l’organisation des compétitions françaises.







