La nuit dernière, le Zénith d’Amiens a été le témoin d'un événement très attendu : l'élection de Miss France 2026. La couronne a été remise à Hinaupoko Deveze, représentant Tahiti, succédant ainsi à Angélique Angarni-Filopon, la Miss France 2025. Cet événement, suivi par des millions de téléspectateurs, met en lumière la beauté et l'élégance des candidates, bien que le concours fasse régulièrement l'objet de critiques concernant sa représentation des femmes.
Pour cette édition, 30 candidates, âgées entre 18 et 30 ans, ont pénétré sur la scène avec l’espoir de décrocher le titre prestigieux. Après une première sélection, 12 candidates ont été retenues, dont Miss Normandie, Côte d’Azur, Limousin, et bien d'autres. Cinq finalistes ont ensuite été choisies : Miss Tahiti, Miss Nouvelle-Calédonie, Miss Normandie, Miss Guadeloupe et Miss Roussillon. Finalement, Hinaupoko Deveze a séduit le jury et le public avec sa grâce et sa personnalité lumineuse.
La cérémonie, placée sous le thème inspirant du voyage, a été animée par Jean-Pierre Foucault pour une énième fois. Les candidates ont ouvert le bal avec une chorégraphie éblouissante en robes de soirée scintillantes, avant de passer à des tableaux régionaux mettant en avant la diversité culturelle de France, ici, avec le soutien de la Garde républicaine.
Le jury, présidé par la talentueuse comédienne Michèle Bernier, était composé d'une variété de personnalités, dont la chanteuse Axelle Saint-Cirel et le journaliste Bruce Toussaint. Ce système de vote, alliant public et experts, a permis aux téléspectateurs de participer activement à la sélection de la gagnante. En cas d'égalité des voix, l'avis du public était déterminant.
La nouvelle Miss France, âgée de 20 ans, a exprimé sa joie et son émotion après l'annonce, affirmant que ce titre lui permettrait de porter un message fort sur l'importance de la diversité et de la représentation. Cette année, pour la première fois, elle sera conseillée par une ancienne Miss France, Camille Cerf, élue en 2015, ce qui enrichit encore plus l'expérience de cette nouvelle reine de beauté.
Il est à noter que le concours de cette année a été marqué par la lutte contre le cyberharcèlement, une problématique à laquelle la précédente Miss France, Angélique Angarni-Filopon, a fait face lors de son règne. Cette dernière avait été victime de commentaires désobligeants concernant son âge et ses origines. Cela souligne l'importance de soutenir les candidates dans un environnement souvent propice à la critique.
Dans des déclarations à la presse, des experts en sociologie de la beauté renforcent l'idée que le concours Miss France doit évoluer vers une meilleure représentation de la pluralité des femmes en France, soulignant le besoin d'une image positive et inspirante pour les jeunes générations.







