La cavale prend fin. Ce jeudi matin, le deuxième fugitif de la maison d'arrêt de Dijon a été interpellé à Marseille, selon une source policière rapportée par BFMTV. Âgé de 19 ans, il avait pris la fuite il y a trois semaines en compagnie d'un complice après avoir scié les barreaux de leur cellule. Le premier évadé avait été appréhendé le 28 novembre dernier.
Considéré comme "potentiellement dangereux", cet homme se trouvait sous une notice rouge d'Interpol et était en détention provisoire pour des faits graves, notamment une tentative d’assassinat et une association de malfaiteurs. Lors de son interpellation, il se trouvait dans une zone connu pour être un point de deal, la cité des Rosiers, dans le nord de Marseille.
Un audacieux plan d’évasion
Les deux évadés, logés dans le quartier disciplinaire de la prison, avaient réussi leur évasion en sciants les barreaux de leurs cellules avec des outils rudimentaires, ce qui souligne une faille potentiellement dangereuse dans la sécurité de l'établissement. Leur absence a été découverte par des surveillants pénitentiaires autour 7 heures du matin, le 27 novembre.
La première interpellation, celle du complice, s'est produite moins de 24 heures après leur évasion, en Saône-et-Loire, comme l'a précisé le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez. En plus de la sécurité de la prison de Dijon, cette affaire met en exergue les défis auxquels sont confrontées les autorités pour contrôler les détenus jugés dangereux.
En parallèle, un troisième individu, également âgé de 19 ans et soupçonné d'avoir participé à l'évasion, a été arrêté à Besançon et fait actuellement face à des accusations de complicité d'évasion en bande organisée. Les événements de Dijon soulèvent des enjeux cruciaux concernant la gestion des prisonniers et la prévention des évasions. Selon plusieurs experts en sécurité pénitentiaire, comme l’a indiqué le site Le Monde, des mesures de sécurité renforcées sont désormais indispensables pour éviter de futures situations similaires.







