Le 17 novembre 1998, la communauté d'Équemauville, près d'Honfleur, était bouleversée par la découverte d'un corps calciné. Gisèle Loquet, une sexagénaire ancienne restauratrice, a été retrouvée devant la cheminée de sa fermette, réduite à un simple pied chaussé d'une pantoufle. Ce drame a laissé de nombreuses questions sans réponses.Près de trois décennies plus tard, l'affaire reste une énigme. Comment cette femme a-t-elle pu mourir dans de telles circonstances ? L'émission L’Heure du crime, diffusée ce jeudi 11 décembre 2025 sur RTL, tentera de redonner vie à cette affaire complexe en s'appuyant sur les témoignages d'enquêteurs, parmi lesquels un expert normand. Son intervention pourrait apporter un éclairage nouveau sur les éléments de l'enquête initiale, souvent controversés.
Selon des sources proches de l’enquête, des pistes auraient été négligées à l’époque. « Nous avons des raisons de penser que certains témoignages n’ont pas été suffisamment examinés », déclare un enquêteur sous couvert d’anonymat. En effet, la presse française, comme le rapporte Ouest-France, a souvent évoqué les zones d'ombre entourant ce décès tragique, où la thèse de l'accident se heurte à celle d'un éventuel homicide.
Dans le cadre de l’émission, des experts criminels partageront leurs analyses basées sur les dernières technologies en matière d'examen médico-légal. « La science a fait des progrès significatifs depuis les années 90. Des méthodes modernes pourraient sans doute clarifier des zones d'ombre de cette investigation », précise un criminologiste consulté par Le Monde.
Les questions demeurent : la famille de Gisèle Loquet aura-t-elle enfin des réponses ? Les habitants d'Équemauville, qui ont vécu cette tragédie, espèrent que la lumière sera faite. Cette enquête, empreinte de mystère et de tension, pourrait enfin avancer grâce à des discussions et débats renforcés par cette émission, qui attire déjà l'attention des médias.







