Imran Ahmed, un Britannique résident aux États-Unis, se lance dans un combat juridique aux côtés d'autres personnalités européennes, dont l'ancien commissaire Thierry Breton, après avoir été sanctionné par l'administration Trump pour ses efforts visant à réguler les grandes entreprises technologiques.
Avec des mesures impopulaires élaborées par le gouvernement Trump, ces sanctions ont engendré une vive réaction de la part de l'Europe. La plainte d'Ahmed, déposée dans un tribunal de New York, fait état d'une « perspective imminente d'arrestation anticonstitutionnelle, de détention punitive et d'expulsion », et un juge a temporairement suspendu cette menace, offrant à Ahmed un répit pendant que l'affaire est examinée.
À 47 ans, Ahmed, qui réside légalement aux États-Unis depuis 2021 et a obtenu une carte verte, a exprimé sa détermination : « Je ne me laisserais pas intimider ni détourner de l’œuvre de ma vie ». À la tête du Center for Countering Digital Hate (CCDH), il s’est opposé à des pratiques jugées abusives par des plateformes comme X, propriété d’Elon Musk.
Les sanctions infligées à Ahmed et Breton, accompagnées de trois responsables d'ONG, ont été justifiées par l'administration Trump, accusant ces individus d'avoir mené une campagne contre la liberté d'expression américaine. Marco Rubio, secrétaire d'État, a déclaré sur X que « l'administration Trump ne tolérera plus ces actes flagrants de censure extraterritoriale ».
Du côté européen, la réaction a été immédiate et forte. Le président Emmanuel Macron a qualifié ces sanctions « d'intimidation » visant à contraindre l'autonomie numérique européenne. Dans un communiqué, la Commission européenne a également exprimé son intention de « répondre rapidement et de manière décisive pour défendre notre autonomie réglementaire contre des mesures injustifiées ».
Ce climat de tension entre l'Union européenne et les États-Unis soulève des questions cruciales sur la réglementation des géants de la technologie et la protection des libertés d'expression à l'échelle mondiale. Alors que les sanctions continuent de produire des effets, la solidarité éclate en Europe, et des voix s'élèvent pour défendre une régulation qui respecte le droit et les libertés fondamentales.







