Depuis une semaine, les agriculteurs du Sud-Ouest de la France s'expriment avec véhémence suite à l'émergence de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC). Leurs actions visent à empêcher l'abattage de troupeaux en bonne santé, provoquant une onde de choc qui s'est répandue dans tout le pays. D'après les estimations, des centaines de manifestants participeront à des actions dans plusieurs départements le 18 décembre 2025.
À Digne-les-Bains, les membres de la Confédération paysanne prévoient un rassemblement à partir de 11h, au rond-point de l'Étoile. Ils espèrent attirer l'attention sur la crise qui touche la filière agricole. De même, à Chartres, d'autres agriculteurs se rassembleront devant la préfecture pour exprimer leur opposition tant à la DNC qu’à l'accord entre l'UE et le Mercosur.
Dans la Gironde, la colère s'intensifie. À Saint-André-de-Cubzac, les agriculteurs seront appelés à se rassembler à 13h près du restaurant McDonald's. Les syndicats agricoles insistent sur le fait que ces actions sont cruciales pour la survie de leurs exploitations faces aux contraintes sanitaires jugées injustes.
Dans les Alpes, un blocage de l'autoroute A41 est également prévu, démontrant l'ampleur de la mobilisation. Les agriculteurs s'installent au péage de Rumilly, à Alby-sur-Chéran. Les détails concernant les horaires restent flous, mais l'impact est annoncé d'ores et déjà significatif.
En Bretagne, à Rennes, les manifestations débuteront à 13h30, avec des agriculteurs s'inquiétant de l'impact de la DNC sur leur métier. En Loir-et-Cher, un rassemblement est fixé à 8h30, tandis qu'à Mont-Saint-Michel, un rendez-vous est prévu pour une action symbolique à 14h, comprenant un repas communautaire et un feu de détresse, selon les annonces de la Coordination rurale de la Manche.
Les tensions sont palpables, et de nombreux experts s'interrogent sur la gestion gouvernementale de cette crise. Selon un rapport du Ministère de l'Agriculture, il est impératif que des solutions durables soient mises en œuvre pour éviter la désintégration des exploitations agricoles locales.
La mobilisation qui se profile ce jeudi pourrait bien être un tournant dans la relation entre l'agriculture française et les politiques sanitaires du gouvernement. A suivre de près, alors que les agriculteurs continuent à faire entendre leur voix pour défendre leurs intérêts et leur avenir.







