En raison des menaces persistantes, le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a formulé des demandes spécifiques aux préfets pour garantir la sécurité des offices religieux pendant les festivités de Noël et de Hanouka. Dans un télégramme daté de vendredi, il a insisté sur la nécessité d'une "vigilance maximale" en raison du "niveau très élevé de la menace terroriste" que traversent actuellement les lieux de culte en France.
Laurent Nuñez souligne également les récents incidents touchant diverses structures religieuses, dont des actes de vandalisme, ce qui accentue la nécessité d'une protection renforcée. "Il est impératif de maintenir une extrême attention aux manifestations et aux endroits à caractère religieux", a-t-il déclaré.
Les mesures de sécurité sont donc renforcées non seulement pour les offices religieux, mais aussi pour les événements spéciaux, comme les marchés de Noël, souvent perçus comme des cibles potentielles de violence. Des experts en sécurité, comme Jean-Pierre Bouchard, profiteur en terrorisme, affirment que "ces rassemblements attirent des foules importantes, ce qui peut les rendre vulnérables à des attaques".
Dans le passé, des incidents tragiques ont mis en lumière cette réalité, tels que l'attentat de Strasbourg en 2018, qui avait fait cinq victimes. En conséquence, chaque fête est désormais marquée par un dispositif de sécurité que les forces de l'ordre tentent de rendre le plus efficace possible. Les préfets ont été instruits de prendre toutes les précautions nécessaires pour protéger la communauté, qui souhaite célébrer ces jours de fête en toute sérénité.
Cette initiative du gouvernement s'inscrit dans un contexte plus large de lutte contre le terrorisme, un sujet qui reste au cœur des préoccupations des Français. Les autorités espèrent qu'avec ces mesures, les croyants pourront se rassembler en toute sécurité durant cette période festive, sans craindre pour leur sécurité.







