Karim Braire, un homme de 44 ans, fait face à la justice pour des accusations graves de viols et de torture infligés à son ancienne compagne, ainsi que de violences sur leurs enfants. L’instance judiciaire se tiendra à partir de lundi dans les Pyrénées-Atlantiques. Précédemment connu pour son parcours contesté en tant que «surfeur de grosses vagues», il conteste les faits qui se seraient produits entre 2016 et 2022, à la fois au Pays basque et au Maroc, où la famille avait déménagé en 2020.
Selon Le Monde, des allégations terrifiantes émergent des déclarations de sa compagne. Alors qu'elle était rentrée en France fin 2021 avec leur nourrisson, la crise du Covid-19 a compliqué leur situation. En été 2022, lorsque sa compagne réussit enfin à rentrer au Maroc, un sort tragique l'attend. Elle dénonce avoir été séquestrée dans le sous-sol de leur domicile sans ventilation ni nourriture pendant une semaine, subissant des sévices physiques quotidiens.
Des témoignages accablants évoquent des actes de violence systématique, incluant des coups de câble électrique. Ses enfants auraient également été victimes d’agressions physiques pour des performances sportives jugées insuffisantes. Les signalements de violences ont conduit à de multiples plaintes, enregistrées par des proches et des enseignants de l'un des enfants, selon Le Figaro.
Des experts en violence domestique soulignent à quel point ces situations peuvent être sous-estimées. Selon Marie Dupont, spécialiste dans ce domaine, « les victimes se trouvent souvent piégées dans un cycle de souffrances, où la peur les empêche de chercher de l'aide ». Ce constat met en lumière l'urgence d'un soutien adapté et efficace pour celles et ceux qui subissent de telles violences.
Karim Braire, en détention provisoire depuis septembre 2022, nie toutes les accusations, les qualifiant de «stratagèmes» malveillants. Cette affaire soulève des questions cruciales sur les dynamiques de pouvoir au sein des relations et sur la nécessité d'outils législatifs pour mieux protéger les victimes.
Avec un regard sur ces événements troublants, la communauté locale est sous choc, incitant à une discussion plus large sur la violence domestique et les mécanismes légaux qui doivent être renforcés pour protéger les plus vulnérables.







