Le député de La France Insoumise, Carlos Martens Bilongo, a récemment suscité une onde de choc après avoir tenu des propos jugés sexistes à l'égard de la ministre de la Culture, Rachida Dati, lors d'une interview diffusée sur YouTube. Le 23 décembre, dans l'émission "La Librairie africaine", Bilongo a insinué que Dati devait sa carrière à une "promotion canapé", suggérant qu'elle aurait obtenu ses positions en couchant avec des hommes.
Après ces remarques, qui ont provoqué un tollé sur les réseaux sociaux et au sein du paysage politique français, Bilongo a tenu à présenter ses excuses en publiant un message sur son compte Twitter. "Je regrette les propos sexistes que j’ai employés", a-t-il écrit, affirmant que ces mots ne reflètent pas le respect dû aux femmes en politique.
Sa déclaration a été saluée par certaines figures politiques, tandis que d'autres ont exprimé leur indignation face à ces réflexions qui, selon elles, alimentent le sexisme ambiant en politique. "Il est inacceptable de juger la réussite d'une femme sur des bases misogynes", a déclaré une militante des droits des femmes, soulignant la nécessité d'un débat urgent sur l'égalité des sexes au sein des institutions.
Bilongo a également pris conscience de son obligation d'exemplarité en tant qu'élu, notant : "En tant qu’homme, socialisé dans une position de domination, je dois comprendre l'impact de mes paroles". Son intervention intervient alors que le sexisme en politique reste un sujet de débat prégnant, et de nombreuses voix s'élèvent pour demander des normes plus strictes concernant les discours inappropriés. Cette affaire fait écho aux nombreuses dénonciations de sexisme au sein des partis politiques en France, où des femmes comme Anne Hidalgo et Valérie Pécresse ont également pris position contre ces comportements.
Alors que le mouvement pour plus de respect et d'égalité est en pleine expansion, les déclarations de Bilongo rappellent que le chemin à parcourir reste encore long.







