Lors d'une récente visioconférence avec des dirigeants européens et le président ukrainien Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron a fermement condamné "la nouvelle vague de frappes russes" qui a frappé l'Ukraine. Les attaques nocturnes, selon le président français, soulignent "la volonté persistante de la Russie de prolonger le conflit" alors que l'Ukraine reste ouverte à la construction d'une paix durable.
Macron a déclaré que "ces frappes illustrent non seulement l'intensification des hostilités, mais aussi le contraste entre l'aspiration de l'Ukraine à la paix et la détermination de la Russie à agresser". Ces déclarations font écho aux préoccupations exprimées par divers analystes militaires qui soulignent que la Russie semble adopter une stratégie de guerre prolongée, évoquant même le mot "guerre d'usure".
Les événements récents, y compris le déploiement massif de drones sur Kiev, comme signalé par Zelensky, ajoutent une dimension alarmante à la situation. Les experts craignent que ces attaques ne soit qu'un prélude à une escalation militaire plus importante. Selon la source franceinfo, près de 500 drones ont été lancés sur la capitale ukrainienne lors de cette nuit tragique, marquant un des épisodes les plus critiques des quatre années de conflit.
Alors que la communauté internationale observe, les appels à la paix se font de plus en plus pressants. Des discussions de haut niveau sont attendues, notamment avec la rencontre prévue entre Macron et Donald Trump aux États-Unis, où diverses initiatives pour freiner la guerre en Ukraine pourraient être abordées. Le président français a insisté sur l'importance de "continuer à œuvrer pour un dialogue constructif et un cessez-le-feu durable".
La dynamique actuelle pose une série de questions difficiles : comment utiliser les canaux diplomatiques pour favoriser un retour à la paix ? Quelle est l'avenir d'une Ukraine en proie à une guerre apparemment sans fin ? La communauté internationale, à travers des initiatives et des sanctions économiques, pourrait-elle avoir un impact suffisant pour changer les calculs de Moscou ? Seul le temps nous le dira.







