Deux gendarmes ont été blessés à Chavelot, dans les Vosges, lors d'un refus d’obtempérer. L’incident s’est produit le 25 décembre vers 16h30. Selon des sources officielles, comme le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez, leur état de santé n'est pas préoccupant.
Les militaires de la brigade motorisée de Remiremont ont été heurtés par un chauffeur en fuite. Le premier gendarme a été percuté en marche arrière, avant que le conducteur ne fasse demi-tour pour renverser le second gendarme. Les autorités enquêtent sur les intentions du chauffeur et une tendance à un caractère intentionnel semble se dessiner d'après les premiers éléments recueillis par les enquêteurs de BFMTV.
Laurent Nuñez a immédiatement réagi à cet acte, déclarant qu’il représentait une menace pour ceux qui protègent la population. Ce genre d’incident alimente les débats sur la sécurité des forces de l'ordre, un sujet qui a récemment été mis en lumière par de nombreux experts en sécurité. Certains, comme le sociologue Philippe Robert, soulignent l'augmentation de la violence envers les forces de l'ordre, engendrant un sentiment d'insécurité grandissant parmi les gendarmes et les policiers.
Cet incident a suscité l'indignation et des appels à renforcer la sécurité des gendarmes, qui remplissent souvent des missions à risques. La traque du chauffard reste active et des opérations de police sont en cours pour le retrouver. Le ministre de l’Intérieur a assuré que tous les moyens seraient mobilisés pour appréhender le fuyard.
Les gendarmes blessés ont été pris en charge par les secours, et leur rétablissement est attendu sans complications majeures. Cette situation rappelle une fois de plus la complexité et les dangers inhérents à leur profession, comme l’a souligné un représentant syndical dans une déclaration récente.







