Mahdi B., un influenceur algérien déjà sous le coup de condamnations précédentes, a de nouveau attiré l'attention des autorités françaises. Actuellement en garde à vue, il est accusé d'avoir insulté des policiers lors d'une intervention, vidéo à l'appui, diffusée sur TikTok. La scène, enregistrée récemment, a fait scandale après que le ministre de l'Intérieur a signalé sa diffusion à la plateforme Pharos, connue pour son rôle dans la lutte contre les discours de haine en ligne.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête sur cette affaire, confiant les investigations à la sûreté territoriale de Paris pour outrages à personnes dépositaires de l'autorité publique. Ce n'est pas la première fois que Mahdi B. se retrouve dans le viseur de la justice. En janvier dernier, il avait écopé de huit mois de prison ferme pour apologie du terrorisme, un délit dont il aurait continué à faire l'apologie même derrière les barreaux.
Selon plusieurs experts, ce cas souligne la fragilité des jeunes influenceurs face à la loi et leur responsabilité dans l’espace public. ''Les réseaux sociaux peuvent être un véritable terrain de jeu, mais ils sont également un champ de responsabilités. La liberté d'expression a ses limites'', explique un spécialiste en droit numérique. La crise actuelle dans les relations algéro-françaises pourrait également avoir un impact sur la manière dont de tels cas sont traités.
Plus encore, la décision de rétablir une obligation de quitter le territoire, délivrée par la préfecture, témoigne d'une volonté des institutions de montrer leur fermeté face aux actes jugés menaçants. Les influenceurs, tout en cherchant une visibilité accrue, doivent naviguer dans un cadre légal qui se veut protecteur pour la société et en particulier, pour les forces de l'ordre.







