À son arrivée à Puy-Saint-Bonnet, le père Pierre-Étienne Grislin, 46 ans, s'est retrouvé plongé dans le cœur du deuil collectif après trois tragédies marquantes qui ont frappé la région du Choletais. Entre un féminicide tragique à Maulévrier et deux noyades accidentelles dans le Marais Poitevin, le jeune prêtre a dû naviguer à travers des événements générant une douleur immense au sein de la communauté.
Lors des cérémonies funèbres, il a rassemblé de nombreuses personnes profondément affectées, unissant leurs voix en ce moment de tristesse. Avec une approche empreinte d'humanité, il souligne l'importance de l'écoute et de l'authenticité dans le processus de guérison. « Aider les gens à verbaliser leur chagrin est essentiel », explique-t-il. Ce besoin de réconfort face à l'absence fait écho au travail des professionnels du soutien psychologique, comme ceux de la Maison du Charcot, qui insistent sur l'importance d'accompagner les familles dans leur processus de deuil.
Pour Pierre-Étienne Grislin, chaque situation rencontrée depuis son arrivée représente une occasion d'apporter de l'espoir, malgré la tragédie. Son rôle de prêtre va au-delà de la célébration des messes — il est aussi un guide spirituel pour ceux qui peinent à faire face à l'inacceptable. En s'appuyant sur des experts en psychologie, il rappelle que le soutien communautaire peut également jouer un rôle crucial dans la guérison.
« Les mots peuvent sembler insuffisants face à tant de souffrance, mais ils sont parfois tout ce qu'il nous reste pour nous relier les uns aux autres », conclut-il. Dans des moments de crise, la solidarité et l'empathie prennent tout leur sens, et le père Grislin est devenu un pilier d'espoir pour ceux qui en ont le plus besoin.







