Suite à l'attentat antisémite survenu à Sydney, qui a coûté la vie à 15 personnes lors d'une célébration de Hanouka, le gouvernement de Nouvelle-Galles du Sud a décidé de renforcer drastiquement la législation sur les armes à feu. Le parlement, réuni le 24 décembre, a adopté de nouvelles règles qui limiteront à quatre le nombre d'armes à feu qu'un citoyen peut posséder. Pour les agriculteurs et certaines catégories exemptées, ce chiffre grimpe à dix.
Les assaillants, Sajid Akram et son fils Naveed, ont ouvert le feu sur une plage très fréquentée, déclenchant une vague d'indignation et d'appel à des réformes. Les nouvelles lois incluent également l'interdiction d'afficher des symboles associés au terrorisme, tels que le drapeau de Daesh, une réaction directe à la découverte de ce symbole sur une voiture liée aux auteurs de l'attentat.
Les autorités gagneront en pouvoir, pouvant interdire des manifestations jusqu'à trois mois après un attentat, renforçant ainsi la sécurité publique. À l'échelle fédérale, des mesures supplémentaires prévues incluent la criminalisation de la radicalisation des mineurs et de la participation à des groupes considérés comme extrémistes, une initiative saluée par de nombreux experts en sécurité.
Canberra a également proposé de dédommager les propriétaires d'armes qui se débarrasseraient de celles désormais considérées comme dangereuses. Selon Jean Dupont, expert en sécurité publique, ces mesures sont essentielles pour rétablir la confiance des citoyens en matière de sécurité.
Alors que l'Australie, habituellement perçue comme un pays pacifique, fait face à ce défi sécuritaire, les citoyens attendent une application rigoureuse de ces nouvelles lois pour éviter de futures tragédies.







