Pete Hegseth, ancien présentateur de Fox News et actuel ministre de la Guerre sous l'administration Trump, se retrouve au cœur d'un mini-scandale. Lors d'un discours au Forum national de défense Ronald Reagan en Californie, Hegseth a dénoncé les accusations portées contre lui comme étant « ridicules ». Ce déni survient après des allégations révélées par le Washington Post concernant des décisions controversées liées à des frappes militaires.
Les accusations stipulent que Hegseth aurait donné l'ordre Tuez les tous !
suite à une opération militaire en mer des Caraïbes contre des embarcations suspectées de narcotrafic. Cette frappe aurait causé la mort de nombreux occupants, y compris deux survivants qui, selon les sources, ont été éliminés dans une seconde attaque, ce qui soulève des questions éthiques et juridiques sur le droit de la guerre.
Si ces allégations, qui visent à entacher l'image de l'administration Trump, sont avérées, elles pourraient avoir des conséquences faramineuses. L'armée américaine a déjà mené plusieurs opérations au large du Venezuela, entrainant la mort d'au moins 80 personnes dites en lien avec le trafic de drogues, un chiffre alarmant qui témoigne de la stratégie agressive adoptée récemment.
Les démocrates ainsi qu'une fraction des républicains expriment leur consternation face aux preuves vidéo de ces opérations, et les plaintes commencent à s'accumuler. La commission de renseignement de la Chambre des représentants a récemment visionné ces enregistrements, suscitant un émoi parmi les élus. La démocrate Shri Thanedar a même proposé une mise en accusation de Hegseth pour meurtre et complot visant à commettre un meurtre
, une initiative qui, bien que populaire, semble vouée à l'échec au sein d'une Chambre dominée par les républicains.
En parallèle, un rapport de l’inspection générale du ministère de la Défense a révélé que Hegseth a mis en péril la sécurité de l’armée en utilisant des outils de communication non sécurisés pour discuter de plans stratégiques concernant le Yémen. L’article a été discrètement mis en lumière par le journaliste Jeffrey Goldberg de The Atlantic, qui a souligné l’ampleur des informations sensibles divulguées.
Bien qu'Hegseth ait tenté de se dédouaner en pointant du doigt l'amiral Franck Bradley, son avenir politique apparaît incertain. Les républicains, bien que globalement solidaires de Trump, commencent à montrer des signes d'inquiétude quant à l'impact de cette débâcle sur leur image. Le climat politique étant ce qu'il est, tout nouveau scandale pourrait suffire à faire vaciller sa position.
Selon l’analyste militaire Mark Cancian, Hegseth conserve le soutien de Trump, mais une nouvelle affaire pourrait pousser la Maison-Blanche à reconsidérer sa confiance
. En attendant, l’opinion publique composée de citoyens et d’experts continue de suivre de près cette situation explosive.







