La CFDT a annoncé la disparition de Mylène Jacquot, secrétaire générale de la branche Fonctions publiques, à l'âge de 60 ans. Sa voix exigeante et engagée a résonné au sein du syndicat pendant près de dix ans.
Militante acharnée, Mylène Jacquot a consacré plus de 20 ans à la défense des droits des agents de la fonction publique, négociant des réformes cruciales concernant les retraites, les salaires et les effectifs. La CFDT souligne sa détermination et son dynamisme, essentiel pour faire entendre les préoccupations des fonctionnaires.
Dans un communiqué, David Amiel, ministre délégué à la Fonction publique, et Amélie de Montchalin, ministre de l'Action et des Comptes publics, ont salué ses compétences exceptionnelles et son sens du dialogue. Ils ont exprimé leur gratitude pour les contributions de Mylène, qui ont conduit à de réelles avancées pour les agents publics.
En septembre 2024, lors d'un entretien avec l'association Réalités du dialogue social, elle déclarait : "faire vivre la négociation est un combat!". Elle était convaincue des bienfaits des compromis pour faire progresser les droits des agents, affirmant que les accords, même s'ils impliquent des concessions, apportent des améliorations significatives.
En parallèle de son rôle syndical, Mylène Jacquot était conservatrice générale des bibliothèques à l'Université Paris 8. Originaire de Metz, son engagement lui a valu d'être décorée de la Légion d'honneur en 2021.
Membre du Conseil commun de la fonction publique et du Conseil supérieur de la fonction publique de l'État, elle a été une figure incontestée au sein de la CFDT. Sur LinkedIn, Laurent Berger, ancien secrétaire général du syndicat, a exprimé son respect : "Mylène Jacquot était une personne d'exception, une source d'inspiration et de sagesse".
Son héritage continuera d'inspirer les générations futures d'agents et de militants à travers le pays. La communauté syndicale perd une leader exceptionnelle, mais ses idées et son engagement perdureront jusqu'à ce qu'elles deviennent réalité.







