Le 10 décembre 2025, à Chaumont-d’Anjou, un sanglier a chargé le maire, Jean-Pierre Beaudouin, ainsi qu’une voisine, après s’être retrouvé coincé dans un jardin. L’élue, venu pour sécuriser la zone suite à des appels d’habitants inquiets, a reçu une violente attaque de l’animal qui l’a blessé à la clavicule, tandis que la riveraine a souffert d'une blessure à l’abdomen.
« Cela n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais », a déclaré le maire. « Je pensais faire partir ce sanglier rapidement, mais tout a dégénéré. » Les habitants du village ont exprimé leur peur croissante face à la présence d’animaux sauvages au cœur des zones urbaines, un phénomène en augmentation due à la réduction de leurs habitats naturels, rapportent des experts.
Cette situation véridique fait écho à d'autres incidents similaires signalés dans des zones rurales de France, où les interactions entre humains et faune sauvage deviennent de plus en plus fréquentes. Selon une étude de l’Office français de la biodiversité, ces interactions sont en forte augmentation, soulevant des questions cruciales sur la sécurité publique et la gestion des populations animales.
Les services de secours ont rapidement été appelés et les deux victimes ont été prises en charge. « Nous demandons des solutions pour gérer les sangliers qui s’aventurent dans nos villages », a déclaré un riverain, inquiet pour la sécurité de sa famille. Ce type d'incidents souligne l'importance d'une gestion proactive des espèces sauvages dans les zones peuplées, comme l’a noté le Ministère de la Transition Écologique.







