Pour la première fois depuis son édification, l'église Sainte-Thérèse, située sur la place de Reims à La Baule, est contrainte de fermer ses portes. Cette décision, prise par la paroisse pour des raisons de sécurité, est due à l'humidité persistante et à la dégradation avancée de son toit-terrasse.
Le père Christophe de Cacqueray, curé de la paroisse, explique : "Toute la toiture est à refaire. Le bois est pourri, c’est le bitume qui tient tout." La vétusté de l’édifice, construit en 1974, n'est pas un cas isolé. D'autres structures conçues par l'architecte Yves Perrin rencontrent des problèmes similaires.
Les infiltrations d’eau aggravent la situation, causant crevasses et dégradations. L’absence de système de ventilation, prévue lors de la construction, a conduit à une accumulation d’humidité à l’intérieur de l’église, rendant les lieux dangereux pour les fidèles.
Les réparations nécessaires représentent un coût considérable, estimé à plusieurs centaines de milliers d’euros. La paroisse pourrait être tenue d’assumer entre 10 et 25 % de cette facture, en attente d’un règlement avec les assureurs. "Le dossier est actuellement en cours de discussion, mais cela pourrait prendre du temps," confie le père de Cacqueray.
Face à cette fermeture prolongée, la paroisse a déjà envisagé des solutions alternatives pour maintenir un service liturgique, notamment en organisant des célébrations à l’église Notre-Dame de La Baule. Comme le souligne le curé, "c’est une situation difficile, symboliquement et pratiquement, surtout à l'approche de la période estivale, lors de laquelle l’église accueille un grand nombre de fidèles".
Des experts estiment qu'il est impératif de rétablir l'église au plus vite, à la fois pour préserver ce patrimoine et pour le bien-être de la communauté. Les travaux envisagés pourraient également intégrer des améliorations durables, comme l'installation d'un système de ventilation moderne, afin d'éviter des problèmes similaires à l'avenir.







