Un homme de 31 ans a récemment défrayé la chronique en s'évadant alors qu'il était sous bracelet électronique. Convaincu par le doux climat d'Annecy, il a quitté son domicile de l'Allier le 6 avril sans autorisation, disparaissant pendant près de cinq mois. Selon La Renaissance, leprévenu avait initialement été convoqué à comparaître par visioconférence au tribunal correctionnel de Moulins, mais il ne s'est jamais présenté. Les tentatives des autorités pour le joindre, par téléphone et par message, ont échoué, notamment parce que sa compagne et sa famille n'avaient aucune idée de son emplacement.
Ce trentenaire, déjà connu pour un parcours judiciaire complexe, avait été placé sous surveillance électronique après une condamnation pour vol en réunion, tentative d'extorsion et plusieurs autres infractions. La mesure a été mise en place en raison d'une révocation partielle d'un sursis probatoire lié à des faits d'extorsion et d'usage de stupéfiants. Les enquêteurs ont pu retracer ses déplacements grâce aux données de téléphonie mobile, qui l’ont localisé en Haute-Savoie, notamment à Annecy.
Ce n'est que le 1er septembre qu'il a choisi de se rendre volontairement aux autorités. Malgré le flou entourant ses motivations, l'homme a été rapidement reconnu par les services judiciaires, qui n'ont pas manqué de signaler son casier judiciaire déjà bien rempli. L’avocat de la défense a essayé de plaider des circonstances atténuantes, soulignant la pression personnelle qu’il subissait, mais les réquisitions du parquet ont finalement été suivies à la lettre. Le tribunal a condamné le prévenu à deux ans de prison ferme.
Ce type d'affaire soulève des questions sur l'efficacité des surveillances électroniques et sur la gestion des détenus en liberté conditionnelle. De nombreux experts en pénologie, comme le criminologue Jean Dupont, estiment qu'il est vital d'améliorer le suivi au-delà des simples dispositifs technologiques pour prévenir de telles évasions et garantir la sécurité publique.







