Le 15 décembre, un homme de 26 ans a tragiquement perdu la vie dans le quartier sensible de Carénage à Pointe-à-Pitre, marquant ainsi le 43e homicide de l'année en Guadeloupe, selon des sources judiciaires. La procureure, Caroline Calbo, a confirmé que la victime avait un passé judiciaire, ce qui soulève des questions sur l'escalade de la violence dans cette région.
Les circonstances de ce nouvel acte de violence sont encore floues. Selon RCI Guadeloupe, l'homme a été atteint par des balles au niveau du haut du corps, et son décès a été constaté par le SAMU à leur arrivée. Une enquête pour assassinat a été ouverte et confiée à la brigade criminelle. La présence de la police technique et scientifique sur les lieux a été notée, indiquant la gravité de la situation. L'autopsie, prévue pour mercredi, pourrait apporter plus d'éclaircissements.
Avec ce nouvel homicide, la Guadeloupe dénombre cette année un total de 50 homicides, dont 43 ont eu lieu sur l'archipel et 7 à Saint-Martin, une réalité alarmante qui inquiète les autorités. Caroline Calbo a déclaré qu'en 2023, plus de 32 homicides liés à des armes à feu avaient déjà été enregistrés, majoritairement dans des zones à forte criminalité. De plus, elle a souligné que plus de 50% des homicides sont résolus chaque année, ce qui offre un espoir de justice dans ce contexte difficile.
Des experts en sécurité et des responsables locaux craignent que cette spirale de violence ne s'intensifie si des mesures appropriées ne sont pas prises rapidement. Dans un entretien avec Le Monde, un criminologue a indiqué que "l'absence de solutions durables pour les jeunes des quartiers sensibles pourrait mener à un cycle de violence permanent, dégradant encore plus la situation sociale." Les mots de ce spécialiste résonnent de manière poignante alors que la communauté cherche des moyens de prévenir de futurs drames semblables.







