Il y a un an, le 16 décembre 2024, Nicolas Bazzucchi, maire de La Penne-sur-Huveaune, a été arrêté à son domicile par les forces de l'ordre. Les accusations portées contre lui incluent des soupçons de violences aggravées et de viols sur conjoint, une affaire qui continue de faire résonner des échos dans la commune. Depuis cette interpellation, la vie locale a été profondément affectée.
Un an après ces événements, l'enquête judiciaire est toujours en cours, et la date du procès n'est pas encore annoncée. L'avocat de Bazzucchi, Me Jérôme Gay, a déclaré avoir "déposé une requête en nullité concernant la mise en examen et la garde à vue", mais celle-ci n'a pas encore été examinée par la cour d'appel d'Aix-en-Provence.
Un contexte judiciaire complexe
Les accusations formulées contre le maire, qui reste présumé innocent, englobent des faits graves, notamment des violences conjugales entraînant 20 jours d'incapacité totale de travail (ITT), ainsi que des actes de viol et d'enregistrement d'images à caractère sexuel sans consentement. Les faits se seraient déroulés entre le 1er janvier 2023 et le 21 juillet 2024.
Cette affaire a suscité de vives réactions au sein de la population et des élus de la région. De nombreux résidents expriment leur colère et leur incompréhension face à la situation. Certains, comme Marc Dupont, habitant de La Penne, affirment : "Il est difficile de croire qu'un maire puisse être impliqué dans de telles accusations. Cela ternit l'image de notre commune."
Les experts en justice et en violences conjugales soulignent l'importance d'une enquête approfondie. Selon Dr. Élise Martin, psychiatre spécialisée, "Ces affaires sont souvent complexes et demandent une attention particulière pour garantir la justice, tant pour les victimes que pour les accusés."
Alors que la commune fait face à cette tempête médiatique, de nombreuses questions demeurent. La population attend avec impatience des clarifications et espère que cette affaire ne portera pas préjudice à l'image de La Penne-sur-Huveaune.







