Le président de la République a abordé les enjeux liés au narcotrafic lors de son récent déplacement à Marseille.
Le 16 décembre, Emmanuel Macron s'est rendu à Marseille pour discuter des préoccupations des citoyens, notamment en matière de sécurité et de trafic de drogue. Cette visite faisait suite à l'assassinat tragique de Mehdi Kessaci, un jeune homme de 20 ans, dont la mort a choqué la communauté locale.
Le président a particulièrement souligné les défis liés à la consommation de drogues, affirmant qu'il était temps de prendre des mesures fermes. "Nous ne pouvons plus laisser des jeunes pleurer et des quartiers sombrer dans la violence. Nous allons instaurer une amende forfaitaire de 500 euros pour tous ceux qui consomment de la drogue. Chacun doit comprendre qu'en consommant, il soutient le trafic", a-t-il déclaré avec ferveur.
Des mesures renforcées contre le narcotrafic
Au-delà de cette nouvelle amende, Emmanuel Macron a également évoqué une approche plus proactive envers le trafic de drogue lui-même. En évoquant les résultats d'une loi promulguée en juin dernier destinée à lutter contre le narcotrafic, il a révélé que le nombre de points de deals physiques à Marseille avait été réduit de moitié. "Nous devons aller chercher les têtes de réseaux, là où elles se trouvent, pour démanteler ces organisations", a-t-il ajouté.
Il a également annoncé l'augmentation des effectifs policiers dans la région, affirmant qu'il y avait désormais 300 agents supplémentaires dédiés à Marseille pour faire face à cette crise. Les interventions menées, selon le président, commencent à porter leurs fruits.
Des experts en sécurité, comme Jean-Pierre, ancien policier et consultant en criminologie, soutiennent que des amendes plus élevées pourraient dissuader certains consommateurs, tout en soulignant l'importance de parallèlement améliorer l'éducation sur les dangers de la drogue. "Il ne suffit pas de punir; il faut également éduquer", a-t-il commenté lors d'une interview avec France 24.
Cette annonce a suscité diverses réactions. Alors que certains applaudissent cette démarche comme une décision nécessaire pour enrayer le narcotrafic, d'autres craignent que cela ne pénalise davantage les populations vulnérables. Dans tous les cas, ces mesures semblent marquer un tournant dans la politique française en matière de drogue.







