Le 15 décembre, Berlin a été le théâtre d'intenses discussions sur un plan de paix pour l'Ukraine, réunissant Volodymyr Zelensky, des dirigeants européens et des émissaires américains. Les échanges, bien que jugés "produits", avancent à un rythme prudent. Dans une déclaration après la rencontre, Donald Trump a exprimé son optimisme, affirmant qu'un accord était "plus proche que jamais".
Trump, déterminé à voir une résolution rapide de ce conflit, exerce une pression considérable non seulement sur les Européens, qui cherchent à maintenir leur influence, mais également sur le président ukrainien. Pour se garantir un soutien américain crucial, en particulier en matière de renseignement et de défense aérienne, Zelensky a déjà fait des compromis significatifs, tels que l’abandon de son aspiration à rejoindre l'OTAN et la possibilité d'organiser des élections anticipées.
Néanmoins, une question épineuse demeure : les concessions territoriales que Kiev pourrait être tentée d’accepter pour un cessez-le-feu. Le gouvernement ukrainien reste ferme sur le fait qu'il ne cédera aucune des positions qu'il a déjà défendues sur le front, et il refuse catégoriquement de reconnaître les territoires occupés comme faisant partie de la Russie.
Selon des experts, cette résistance ukrainienne est essentielle pour maintenir la cohésion nationale et l'appui des alliés. (Source : Le Monde) Les discussions continuent alors que le pays se prépare à un hiver difficile, accentuant la nécessité d'un règlement pacifique. Le ministre des Affaires étrangères ukrainien a récemment souligné que "la paix ne doit pas se faire au détriment de notre intégrité territoriale".







