Dans une situation alarmante, le ministre de l'Intérieur Laurent Nunez a évoqué une possible ingérence étrangère suite à la découverte d'un boîtier espion sur un ferry dans l'Hérault. Cette affaire, considérée comme "très grave", soulève des interrogations sur la sécurité des systèmes de transport.
Les autorités italiennes ont signalé que le système informatique du ferry pourrait avoir été compromis par un logiciel malveillant connu sous le nom de "RAT" (Remote Access Tool). Lors d'une interview accordée à Franceinfo, Laurent Nunez a indiqué : "Des individus ont tenté d'accéder à un système de traitement de données d'un navire." Cette situation est d'autant plus préoccupante que l'enquête semble indiquer une ingérence venant d'un pays spécifique, sans toutefois dévoiler de détails supplémentaires sur l'identité de la nation impliquée.
Un citoyen letton a été mis en examen et placé en détention après la découverte du dispositif sur le ferry, nommé Fantastic, qui appartient à la compagnie italienne GNV et peut transporter plus de 2000 passagers. Deux membres de l'équipage, dont un Letton et un Bulgare, ont également été arrêtés et interrogés la semaine dernière.
Cette enquête, confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), met en lumière des craintes croissantes face à la cybersécurité. Selon des experts en sécurité nationale, ce type d'intrusion pourrait servir à des fins d'espionnage industriel ou de sabotage, posant ainsi un sérieux risque non seulement pour les infrastructures de transports, mais aussi pour la sécurité nationale.
Face à ces menaces, la vigilance est de mise. De nombreuses voix s'élèvent pour demander des mesures renforcées et des audits réguliers des systèmes de sécurité dans les transports maritimes en France. Alors que le monde devient de plus en plus interconnecté, la nécessité de protéger ces réseaux critiques devient primordiale.







