Le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc a prononcé, le 5 décembre 2025, une peine de quatre ans de prison ferme, dont un an avec sursis, à l'encontre d'un homme de 31 ans pour des faits de violence et de trafic de stupéfiants. Ce dernier a été reconnu coupable d'avoir agressé son ancienne conjointe ainsi qu'une amie, une situation marquée par des actes de brutalité qui ont laissé des séquelles physiques, comme en témoignent des photographies de l’une des victimes montrant son visage tuméfié.
Les événements se sont déroulés en octobre dernier, lorsque la police a découvert une femme en pleurs chez elle, victime d'agressions physiques. Suite à cette intervention, une fouille de l'appartement du prévenu a permis de retrouver 350 grammes de cocaïne, des éléments qui ont conduit à sa mise en examen. Bien qu'il ait avoué avoir commis des violences, il a nié toute implication dans le trafic de drogue.
Face à la montée inquiétante des violences faites aux femmes, des experts s'interrogent sur les mesures de prévention en place et sur la réponse pénale face à des comportements récurrents de ce type. Selon la Ligue des Droits de l'Homme, « il est crucial d'agir en amont pour prévenir de tels actes et d'apporter un soutien adéquat aux victimes ». La situation actuelle souligne l'urgence d'un débat national sur la violence conjugale et les ressources allouées à la protection des victimes.
La décision de justice a suscité des réactions variées. D'un côté, elle est saluée comme un signal fort contre les violences, tandis que d'autres soulignent que des peines plus sévères pourraient être nécessaires pour dissuader de tels agissements à l'avenir. Ce cas s'inscrit dans un contexte où les chiffres sur les violences conjugales en France continuent d'alerter l'opinion publique.







