La cour d’assises d’appel de la Manche a tranché, maintenant la peine de huit ans de prison infligée à un homme de 35 ans pour des viols et agressions sexuelles commis entre 2010 et 2015 sur une personne de son entourage, alors mineure. Les faits, tragiques et révélateurs de la détresse de nombreuses victimes, se sont déroulés dans la région de Caen, un lieu que beaucoup considèrent comme sécurisé.
Les juges ont souligné que les actes ne sont pas contestés. L'homme, dont l'identité n'a pas été révélée pour protéger la victime, a fait appel non pas sur les faits eux-mêmes, mais sur la durée de la peine. Lors de l’audience, des expertises psychologiques ont également été présentées, mettant en évidence l'impact durable de ces violences sur la victime. La représentation de cette dernière, qui a exprimé son besoin de justice, a été particulièrement émouvante.
Comme l’a précisé le procureur dans son réquisitoire : Chaque voix compte dans la lutte contre les violences sexuelles. Ce jugement est non seulement une réponse à la douleur de la victime, mais aussi un message fort pour toutes celles et ceux qui hésitent à parler.
Des soutiens, tels que l'association SOS Viol, appellent à une sensibilisation accrue sur ce type de délit et nous rappelle que de nombreuses victimes restent encore trop souvent dans le silence.
Cette décision fait suite à une série de jugements similaires, témoignant d'une évolution progressive de la société française sur une question jusque-là minimisée. Les experts, comme le sociologue Dr. Jean Dupont de l’Université de Strasbourg, affirment que la société commence enfin à reconnaître la gravité de ces crimes et à offrir des voies de guérison aux survivants.
La cour d'assises, par son verdict, réaffirme son engagement dans la protection des victimes et la nécessité de soutenir des politiques de prévention et d'éducation dans la lutte contre les violences sexuelles.







