Récemment, nos plages atlantiques ont été le théâtre d'une invasion inattendue : les vélelles. Ces organismes marins, souvent confondus avec des déchets plastiques, ont échoué en grand nombre sur les côtes françaises, notamment à Lège-Cap-Ferret, Montalivet, et jusqu'à la Rochelle.
Appelées aussi « flottilles bleues », les vélelles mesurent généralement moins de dix centimètres et se présentent sous une forme ovale avec une voile translucide. À première vue, leur aspect énigmatique et leur couleur peuvent surprendre, mais rassurez-vous, elles sont totalement inoffensives. Contrairement aux physalies, qui peuvent provoquer de redoutables brûlures, les piqûres des vélelles sont seulement légèrement urticantes.
Ce phénomène, qui attire beaucoup d'attention, semble lié aux conditions météorologiques récentes, notamment à la tempête Davide de la semaine dernière et à des marées importantes. Jean-François Grandsart, de l'association Surfrider, précise que ces évènements climatiques ont favorisé la dérive de ces organismes vers nos rivages. En général, les vélelles vivent en colonies dans des eaux chaudes, dérivant et ne nageant pas, ce qui explique leur accumulation sur les plages et leur surnom de « barques de saint Jean » en été.
Les scientifiques et les experts visualisent cette incidence croissante des vélélles comme un indicateur des changements climatiques, surtout avec leur présence de plus en plus observée à des latitudes plus élevées. En effet, comme l'indique un article de Le Monde, la fréquence inquiétante de ces échouages évoque des conséquences environnementales qui ne doivent pas être prises à la légère.
En fin de compte, ces charmants organismes, bien qu’élégants et fascinants, rappellent l'importance de préserver nos mers et océans. Alors que les vélelles se décomposent, elles contribuent à la laissant marine, rappelant que l’équilibre écologique de nos côtes est crucial pour la santé de l'environnement marins.







