Dans un contexte de tensions exacerbées, le Kremlin a exprimé des doutes quant à l'implication des pays européens dans les négociations de paix en Ukraine. Selon des déclarations récentes, la participation européenne au plan américain pour l'Ukraine « n’augure rien de bon », tandis que Moscou affirme ne pas avoir été informé des derniers développements des discussions tenues à Berlin.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de son côté accueilli avec optimisme les résultats des pourparlers, faisant état de « progrès significatifs » lors de ses rencontres avec les émissaires américains. Cependant, des analystes estiment que ces avancées pourraient ne pas suffire à apaiser les craintes de Moscou, surtout compte tenu des propositions avancées par les Européens.
Les pays européens soutenant Kiev ont partagé un plan alternatif qui inclut le déploiement d'une force multinationale sur le sol ukrainien, des garanties équivalentes à l'article 5 du traité de l'OTAN, et une armée ukrainienne forte de 800 000 hommes. Ces éléments, jugés inacceptables par Moscou, avaient déjà été rejetés dans le passé.
Comme l'indique Le Monde, la situation demeure fragile. Les experts appellent à la prudence, soulignant que le dialogue doit se poursuivre malgré les nombreux obstacles. Les opinions divisées au sein de l'Europe sur la façon d'aborder le conflit compliquent encore la recherche d'une solution durable.
Alors que les armes continuent de parler sur le terrain, les espoirs de paix semblent lointains. Il reste à voir si les parties prenantes parviendront à trouver un terrain d’entente suffisant pour réduire les tensions et envisager un avenir pacifique pour l'Ukraine.







