Dans un contexte de tensions exacerbées, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fermement rejeté les allégations de Moscou concernant une attaque présumée par drones ciblant la résidence de Vladimir Poutine. Selon Kiev, ces accusations, formulées après une rencontre entre Zelensky et le président américain Donald Trump, manquent cruellement de preuves concrètes. « Nos partenaires peuvent confirmer avec leurs capacités techniques que ces accusations sont infondées », a déclaré Zelensky lors d'une conférence de presse en ligne.
Le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, a également exprimé des doutes, soulignant que « Moscou n'a pas fourni d'éléments probants. » Ces déclarations interviennent alors que la situation sur le terrain reste tendue, avec des bombardements intensifiés, notamment autour de la grande ville de Zaporijjia, où une récente attaque a causé des blessures et des dégâts matériels.
En parallèle, le président ukrainien a annoncé une réunion cruciale des pays alliés, prévue le 6 janvier en France, qui vise à examiner les options stratégiques pour faire face à l'agression russe. Cette rencontre sera précédée d'une session de discussion entre les conseillers à la sécurité des pays alliés, programmée pour le 3 janvier.
Les autorités de la région de Tcherniguiv, dans le nord de l'Ukraine, ont déjà ordonné l'évacuation de 14 localités frontalières en raison de bombardements russes quotidiens, une décision qui témoigne de l'escalade du conflit. Viatcheslav Tchaous, chef de l'administration militaire régionale, a précisé que « nous devons mener à bien ces évacuations dans un délai de 30 jours. »
Parallèlement, des experts militaires mettent en garde sur les conséquences d'une intensification des hostilités, surtout après les nouvelles mesures de conscription signées par Vladimir Poutine, qui appellent 261 000 jeunes Russes à servir. Ces développements soulignent une militarisation croissante du paysage politico-militaire russe et des défis à venir pour l'Ukraine, révélant la complexité et la fragilité de la situation actuelle.







