Le SPASDIS-CFTC 68, représentant des pompiers du Haut-Rhin, a déposé un préavis de grève pour le 31 décembre. Dans un geste symbolique, les soldats du feu exigent non seulement un renforcement des effectifs, mais aussi une reconnaissance de leur carrière ainsi qu'une réflexion sur le projet de la caserne d'Illzach.
Une grève symbolique et réquisitionnée. Le préavis de grève, qui débute à minuit, vise à montrer l’importance de leurs revendications, bien que le préfet ait convoqué les pompiers à la réquisition. Malgré cela, les pompiers seront présents en poste, surtout durant la soirée de la Saint-Sylvestre, période particulièrement sollicitée pour eux.
Dans un courrier envoyé au Président du Conseil d’Administration du SIS du Haut-Rhin, Michaël Pacanowski, président du syndicat majoritaire, a déclaré : "Nous voulons simplement être entendus." Les revendications comprennent "100 embauches sur cinq ans" pour ramener le service à un niveau national moyen, garantir l’opérabilité et améliorer les conditions de travail, ainsi que garantir un service public de secours adapté aux enjeux locaux (source : France Bleu).
Le syndicat souhaite également mettre un terme au projet de construction de la nouvelle caserne d’Illzach. Les pompiers réclament une révision des pratiques de gestion des ressources humaines, jugées trop strictes, et demandent la nomination des sergents-chefs à un grade supérieur six mois avant leur départ à la retraite.
Un soutien majoritaire parmi les pompiers
Selon Michaël Pacanowski, "80 % des pompiers seront en grève dès cette nuit à Mulhouse". Le choix du 31 décembre n'est pas anodin, car c'est une journée où la demande d'interventions est particulièrement forte. Malgré les réquisitions, ce mouvement vise à faire entendre leur voix, et les pompiers espèrent le soutien de la population face aux élus locaux pour une meilleure reconnaissance de leur travail (source : Le Parisien).
Un expert en gestion des ressources humaines a souligné que cette situation est symptomatique d'un besoin de réforme dans les services d'urgence en France. "Nous avons besoin de comprendre les besoins réels de ces travailleurs dévoués, tout en assurant la sécurité de la population", a-t-il déclaré.







