Le 10 décembre 2025, Hervé Morin, président de la région Normandie, a rencontré Philippe Tabarot, ministre des Transports, pour discuter de la situation de la ligne Paris-Granville et du projet de Ligne Nouvelle Paris-Normandie (LNPN). Morin a déclaré que les 1,5 milliard d'euros envisagés pour ce projet de rénovation sont jugés « impossibles » par la région.
Durant cette réunion, Morin a exprimé ses inquiétudes face aux prévisions financières, arguant que cette somme pourrait freiner d'autres projets régionaux cruciaux. Selon lui, cette approche financière n'est pas viable compte tenu des attentes en matière de développement durable et d'infrastructures adéquates pour la Normandie. Les affirmations de Morin trouvent écho auprès d'autres politiques locaux, qui soulignent l'urgence de prioriser d'autres aspects des transports dans la région.
Philippe Tabarot, pour sa part, a annoncé la présidence d'un comité de pilotage en janvier 2026 pour la LNPN, projet qui reste en discussion depuis plus de trente ans. Beaucoup d'experts, comme ceux de Le Monde, estiment qu'une modernisation de la ligne Paris-Granville est essentielle pour améliorer la desserte des territoires normands, mais appellent aussi à un équilibre financier prudent.
Des groupes de pression et divers acteurs économiques font également savoir que sans véritables investissements stratégiques, la région risque de subir un manque de compétitivité. À l'approche des élections régionales, ces discussions sur la ligne deviennent un enjeu crucial pour la politique et le développement régional.
Pour une modernisation réussie des lignes ferroviaires, des experts recommandent d'analyser les besoins réels des usagers et de considérer des options de financement moins problématiques, assurant ainsi une infrastructure durable et efficace. La voie à suivre semble encore semée d'embûches.







