Dans un EHPAD, la triste histoire de Florence, 65 ans, atteinte d'Alzheimer, met en lumière les failles du système de protection des résidents. Retirée de son domicile pour des raisons de sécurité, elle a été trouvée à plusieurs reprises dans des situations compromettantes avec un autre résident. Denis, son mari, explique que dès son entrée dans l’établissement le 18 septembre, des incidents inquiétants ont rapidement surgi.
Le 23 septembre, Florence a été découverte nue dans la chambre d’un autre résident, qu’elle croyait être son époux. Ce moment a suscité de vives inquiétudes. Comme l'indique une enquête en cours menée par l’Agence Régionale de Santé (ARS), le personnel de l'EHPAD a commencé à s'interroger sur le consentement de Florence, affirmant qu'elle était consentante dans ces interactions. Cependant, un jour après, elle a exprimé son désaccord, illustrant ainsi la confusion inhérente à sa maladie.
Denis, profondément bouleversé par ces événements, a pris la décision de retirer sa femme de l'institution, occasionnant un véritable appel à l'action pour la protection des personnes vulnérables en maison de retraite. Ce cas met en évidence des lacunes sur lesquelles la société doit se pencher. L’association France Alzheimer insiste sur l’importance de former le personnel des EHPAD à gérer des cas complexes et à comprendre la dynamique de la maladie d’Alzheimer.
La famille de Florence espère qu'aucune autre résidente ne devra vivre une situation similaire. L'ARS a promis des mesures pour garantir la sécurité des résidents à l'avenir. Ce drame soulève des questions essentielles sur la protection des personnes vulnérables et sur l'urgence d'améliorer les pratiques dans les établissements d’accueil pour personnes âgées.







