Le samedi soir a révélé une dynamique inattendue sur les écrans français. M6 a vu son programme, les « Bodin's en folie », peiner à capter l'attention, tandis que France 3 a brillamment dominé les audiences avec son nouvel épisode de « Meurtres à Saint-Martin ». En effet, cette fiction policière a su captiver 4,11 millions de téléspectateurs, représentant 22,3 % du public global selon les données de Médiamétrie.
Ce nouvel épisode, qui met en scène Hélène Seuzaret et Bernard Farcy, a démontré que les thrillers régionaux continuent d'attirer un large public. La semaine précédente, « Meurtres en Périgord vert » avait déjà séduit près de 4,35 millions de curieux, consolidant ainsi la place de France 3 en tant que leader dans ce segment.
À la deuxième place, TF1 a soutenu la compétition avec sa « Star Academy », qui a rassemblé environ 3 millions de fans, soit 20,4 % de parts d'audience. La notoriété de ce télécrochet, animé par Nikos Aliagas et marqué par l'élimination de Mélissa, a également fortement influencé le public féminin responsable des achats.
France 2 a, quant à elle, recommencé sur des bases solides avec « The Floor, à la conquête du sol », entraînant 2,70 millions de téléspectateurs pour 15,9 %. Ce retour de Cyril Féraud en tant qu'animateur de la troisième saison du jeu a montré que le divertissement ludique continue de plaire en France.
France 5 et Arte au pied du podium
Dans cette compétition, M6 n'a pas réussi à briller, ne se classant qu’au septième rang avec « Les Bodin's en folie », qui n’a rassemblé que 585 000 adeptes, correspondant à une part d’audience de 3,5 %. En revanche, France 5 a su tirer son épingle du jeu avec son magazine de voyage « Echappées belles », attirant 834 000 téléspectateurs pour 4,5 % de parts de marché.
Pour souligner cette dynamique, plusieurs experts estiment que les téléspectateurs français semblent privilégier des contenus régionaux authentiques et captivants, comme l'illustre le succès de France 3. En conclusion, cette soirée a mis en lumière le changement des goûts du public face à des programmes de variété statiques.







